La perte d’autonomie d’une personne nécessite bien souvent un accompagnement pour pouvoir effectuer les actes quotidiens de la vie. Cette dépendance physique, qu’elle soit totale ou partielle, peut être la conséquence d’un accident ou d’une maladie. Elle peut également être liée à l’avancée dans l’âge. Comment faire face à la perte d’autonomie des personnes âgées ? Dans cet article, nous faisons un point complet sur la perte d’autonomie des seniors. Nous passons également en revue les solutions pour y faire face avec sérénité, à l’image de la téléassistance.

Perte d’autonomie des personnes âgées : de quoi parle-t-on exactement ?

Aussi appelée dépendance, la perte d’autonomie désigne l’incapacité d’une personne à effectuer d’elle-même (sans aide extérieure) certaines tâches de la vie quotidienne. Cette perte d’autonomie est susceptible d’évoluer dans le temps. Elle se manifeste différemment selon les personnes.

Certains individus seront qualifiés de dépendants car ils rencontrent des troubles importants de la mémoire, alors que chez d’autres, la perte d’autonomie signifie qu’ils ne parviennent plus à se laver seuls. Pour répertorier et standardiser efficacement les critères définissant la perte d’autonomie, les professionnels de santé utilisent la grille Aggir (Autonomie gérontologique groupe iso-ressources).

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La grille Aggir

La grille Aggir sert à mesurer précisément le degré d’autonomie d’une personne âgée. Il s’agit de l’outil de référence national utilisé en France par les professionnels de santé et du Conseil départemental.

Dix activités corporelles et mentales (dites « discriminantes ») sont évaluées :

  1. Communiquer, agir et se comporter de façon logique et sensée.
  2. S’orienter dans l’espace et le temps.
  3. Faire sa toilette.
  4. S’habiller et se déshabiller.
  5. Se servir et manger sans aide.
  6. Assurer son hygiène aux toilettes.
  7. Se lever, se coucher et s’asseoir.
  8. Se déplacer à l’intérieur du logement ou de l’établissement.
  9. Se déplacer à l’extérieur du lieu de vie.
  10. Savoir communiquer à distance (téléphone, sonnette, alarme, etc.) pour alerter en cas de besoin.

Sept activités domestiques et sociales (dites « illustratives ») sont également passées en revue :

  1. Préparer son repas et le servir.
  2. Gérer ses affaires personnelles, utiliser de l’argent et effectuer les démarches administratives.
  3. Gérer les tâches ménagères courantes.
  4. Utiliser un moyen de transport.
  5. Acheter des biens.
  6. Suivre le traitement prescrit sur l’ordonnance d’un médecin.
  7. Pratiquer des activités de loisir (seul ou en groupe).

Chacune de ces activités se voit attribuer l’une de ces trois notes :

  • A : l’activité est réalisée totalement et correctement, en toute autonomie.
  • B : l’activité est réalisée partiellement ou incorrectement.
  • C : l’activité ne peut être réalisée du tout.

Les groupes iso-ressources (GIR)

À partir des réponses de la personne âgée et de la note attribuée par le professionnel pour chaque activité, un degré de dépendance est déterminé. Cela permet de savoir à quel GIR (groupe iso-ressources) la personne appartient et quel est le mode de prise en charge le plus adapté pour elle.

Il existe six GIR, du moins autonome au plus autonome :

  • GIR 1 : Personne en fin de vie et/ou confinée au lit ou en fauteuil, ayant des fonctions mentales et physiques altérées nécessitant la présence continue d’intervenants.
  • GIR 2 : Personne nécessitant une prise en charge pour la plupart des activités courantes, soit parce qu’elle est confinée au lit ou en fauteuil, soit parce que ses fonctions mentales sont altérées.
  • GIR 3 : Personne ayant conservé son autonomie mentale, mais nécessitant d’être aidée plusieurs fois par jour pour effectuer les gestes courants (s’habiller, se laver, etc.).
  • GIR 4 : Personne pouvant se déplacer seule, mais ayant besoin d’aide pour certaines activités corporelles (se lever, se coucher, s’habiller, se laver, manger, etc.).
  • GIR 5 : Personne ayant besoin ponctuellement d’une aide pour le ménage, la toilette et la préparation du repas.
  • GIR 6 : Personne ayant conservé son autonomie pour effectuer les tâches essentielles de la vie courante.

Quels sont les risques de la perte d’autonomie ?

Si elle n’est pas évaluée ni prise en charge, une personne âgée en perte d’autonomie s’expose à des risques réels. Sur le plan physique, elle se voit davantage exposée aux blessures (en se cognant par exemple) et aux chutes (en trébuchant ou faisant un malaise notamment). Si elle ne parvient pas à se relever d’elle-même à la suite d’une chute, sans possibilité d’appeler à l’aide, elle coure un grave danger. Plus le temps passé au sol est long, plus les séquelles sont irréversibles.

Il ne faut également pas sous-estimer les risques sur le plan psychologique. En constatant sa santé se dégrader, la personne âgée peut ne plus vouloir prendre soin d’elle. Elle est susceptible de se décourager et de cesser d’accomplir les tâches essentielles à sa vie quotidienne. L’isolement, également, peut représenter un danger : une vie sociale qui s’effondre est synonyme de dépression liée à la solitude.

Enfin, dans les cas les plus graves, la perte d’autonomie représente aussi un facteur de risque dans la maltraitance des personnes âgées.

Comment faire face à la perte d'autonomie d'un senior ?

Comment faire face à la perte d’autonomie des personnes âgées ?

Préserver l’autonomie des personnes âgées est le meilleur moyen pour leur assurer une bonne qualité de vie. Être dépendant est souvent mal accepté par nos aînés : certains revendiquent leur autonomie jusqu’à la fin de leur vie. Leur refus d’être assistés ou catégorisés est parfaitement compréhensible.

Pour faire face à la perte d’autonomie des seniors, il y a plusieurs solutions. La pratique d’activités physiques est fortement recommandée par les professionnels de santé. Elle permet de diminuer les risques cardiovasculaires, le diabète et d’autres maladies telles que l’ostéoporose. Ces activités doivent bien évidemment être adaptées à chaque individu. Par ailleurs, certaines activités favorisent le lien social et limitent l’isolement.

Mais la pratique d’activités ne suffit pas toujours à maintenir l’autonomie. Cela est d’autant plus vrai si la personne âgée a déjà connu une chute ou une hospitalisation. La santé physique et mentale peut dans ce cas être très affectée. C’est pourquoi il s’avère souvent judicieux de faire appel aux services d’aide à la personne comme l’ADMR. Les auxiliaires de vie, infirmières et autres aides à domicile accompagnent le senior à réaliser ses tâches quotidiennes : faire le ménage, préparer les repas, faire la toilette, etc.

Pour favoriser l’autonomie et le maintien à domicile des personnes âgées, il est parfois nécessaire de procéder à des travaux d’aménagement du logement. Ces travaux permettent d’adapter le domicile du senior à ses nouvelles contraintes physiques. Enfin, pour garder une oreille attentive aux besoins de la personne âgée, il s’avère fort utile qu’un proche dévoué puisse l’assister si besoin.

La téléassistance senior : une solution qui encourage l’autonomie des personnes âgées

Le risque zéro n’existe pas, y compris avec les personnes âgées qui se qualifient d’autonomes. Parfois, l’individu et son entourage n’ont tout simplement pas pris conscience de la perte d’autonomie du senior. En effet, selon une étude de l’Insee parue en juin 2018, 6,3 % des personnes âgées vivant à leur domicile sont en situation de perte d’autonomie. Cette part atteint même 14,1 % chez les plus de 75 ans.

Cette perte progressive d’autonomie est un véritable défi à identifier. Pourtant, de nombreux seniors souhaitent continuer de vivre à leur domicile de manière autonome. Heureusement, il existe une solution permettant de soulager les familles et les aidants : la téléassistance à domicile.

Avec une solution de téléassistance senior, vous avez la possibilité de sécuriser votre proche 24 h sur 24. Il s’agit d’un service téléphonique d’assistance spécialement dédié aux personnes âgées vivant seules chez elles. Dès qu’elles font face à un problème (chute, malaise, signes annonciateurs d’un AVC, etc.), elles n’ont qu’à appuyer sur un bouton pour être mises en relation avec un téléconseiller spécialisé.

Selon la situation, ce dernier préviendra les services d’urgence ou un proche du senior afin de se rendre rapidement au domicile de la personne en détresse. La téléassistance aux personnes âgées favorise donc l’autonomie des seniors, tout en leur permettant de vivre à leur domicile en sécurité.

Quelles sont les aides disponibles pour faire face à la perte d’autonomie des seniors ?

Les solutions visant à préserver l’autonomie des personnes âgées s’avèrent bien souvent coûteuses. La pension retraite peut donc être insuffisante pour couvrir ces frais supplémentaires. C’est pourquoi il existe en France de nombreuses aides financières à destination des seniors, telles que l’APA ou la PCH par exemple. Ces aides servent non seulement à faire face à la perte d’autonomie, mais aussi à encourager le maintien à domicile des personnes âgées.

L’aide financière la plus importante reste le crédit d’impôt de 50% (voir nos conseils sur “la déclaration d’impôt et la téléassistance“) dédié aux services à la personne. Ce qui permet, par exemple, à tout abonné au service de téléassistance de payer en réel la moitié de son abonnement.

Vous souhaitez savoir quelle aide convient précisément à votre situation ? Nous vous invitons à consulter notre guide complet des aides financières dédiées au maintien à domicile des seniors.

Parmi les solutions en faveur de l’autonomie des personnes âgées, c’est la téléassistance qui a retenu votre attention ? Bonne nouvelle, car elle est couverte par les principales aides financières pour seniors. Découvrez dès à présent la téléassistance senior proposée par Filien.