Les risques pour la santé sont partout autour de vous. Surtout si vous êtes une personne âgée ou un proche d’un senior. Il faut accepter cet état de fait et apprendre à vivre avec. Pour être plus serein au quotidien, le mieux reste d’identifier et d’anticiper autant que possible les risques qui vous entourent. Dans ce guide, vous trouverez des conseils concrets pour vous aider à prévenir les risques chez la personne âgée. Nous mentionnerons également des solutions modernes (comme la téléassistance) en faveur de la prévention des risques chez les seniors.

La chute : le risque principal pour une personne âgée

Dès lors qu’on parle de risque chez les seniors, on pense spontanément à la chute. Et à raison ! Car faire une chute s’avère particulièrement dangereux lorsqu’on est âgé. La chute expose la totalité du corps : traumatisme crânien, fractures (notamment du col du fémur), perte de connaissance, etc.

Chuter a également des conséquences négatives sur la confiance en soi de la personne âgée. Cela peut même engendrer un cercle vicieux dans lequel le senior n’ose plus se déplacer de peur de tomber à nouveau (et de ne pas réussir à se relever). Une mauvaise chute est à la fois traumatisante sur le plan physique et psychologique.

En tant que risque majeur et permanent, la chute ne doit pas être traitée à la légère. Il faut l’anticiper et la prévenir autant qu’il est possible. Bien sûr, le niveau de risque d’une chute dépend avant tout de la situation du senior : son degré de dépendance joue énormément.

Les risques dépendent du niveau de dépendance de chacun

En plus de la chute, les risques chez la personne âgée sont tellement nombreux et variés qu’il serait impossible de tous les répertorier ici. Pour les anticiper, il vaut mieux partir de la situation personnelle du senior. C’est surtout son niveau de dépendance qui importe.

Pour cela, l’idéal est de se reporter à la grille AGGIR (Autonomie Gérontologique et Groupe Iso Ressources). Il s’agit d’un outil national de référence utilisé pour évaluer le degré de perte d’autonomie d’un individu. Le terme GIR (Groupe Iso Ressources) désigne la catégorisation par niveau (GIR 6, GIR 5, etc.) en fonction du niveau d’autonomie. Les 6 catégories de GIR vont du plus autonome au plus dépendant.

Ainsi, plus une personne âgée est proche du GIR 1, plus les risques pour sa santé sont importants. Les risques sont accrus en fonction de plusieurs critères :

  • L’âge de la personne : le vieillissement rend le corps plus vulnérable.
  • Les antécédents médicaux : maladies, chutes et accidents passés augmentent les risques.
  • Les problèmes divers (physiques et psychologiques) : perte d’équilibre, baisse de l’ouïe ou de la vue, rhumatismes… Les facteurs de risque ne manquent pas.

Dans le même ordre d’idée, il y a également la grille AVQ (Actes de la Vie Quotidienne), qui est davantage orientée sur les risques lors des gestes de tous les jours.

Maintien à domicile et risques chez les seniors : incompatibles ?

Bien que la majorité des personnes âgées souhaite pouvoir vivre tranquillement chez elles, l’augmentation du niveau de risque avec l’âge peut les conduire à changer de mode de vie (notamment en rejoignant un établissement médicalisé).

Là encore, la décision dépend de la situation et de la volonté de chacun. Les risques ne doivent pas nécessairement s’opposer au souhait de rester vivre à domicile. Il vaut alors mieux tout faire pour anticiper et prévenir les risques dans la vie quotidienne.

Si la décision du maintien à domicile du senior est prise, il faut faire un état des lieux du logement, pièce par pièce. Le but : sécuriser au maximum le domicile afin de limiter les risques. Bien sûr, le risque 0 n’existe jamais (même quand on est plus jeune !).

La prévention des risques est souvent synonyme de travaux d’aménagement du logement

Diagnostiquer le logement du senior, c’est bien. Faire les travaux pour le sécuriser, c’est mieux.

Nous vous résumons les points d’attention majeurs sur le sujet :

  • Sécuriser les escaliers : monte-escaliers, marches anti-dérapantes, rampes, etc.
  • Sécuriser les 3 pièces à risque : la salle de bain, la cuisine et la chambre à coucher d’une personne âgée.
  • Sécuriser l’éclairage : le manque de lumière est un facteur de risques (notamment lors des déplacements nocturnes).
  • Sécuriser les objets dangereux : tapis, WC, outillage de jardin, etc.

Prévenir les risques chez la personne âgée grâce à la téléassistance

Connaissez-vous la téléassistance senior ? Il s’agit d’une solution idéale pour prévenir les risques chez la personne âgée. Avec ce dispositif, le senior est sécurisé en permanence (de jour comme de nuit et 7j/7) en cas de chute, de malaise ou de tout autre risque pour sa santé.

Pour en savoir plus sur cette solution moderne, il vous suffit de cliquer ci-dessous.

Retrouvez, en quelques questions, un résumé de notre article

  • Quel est l'accident le plus courant chez la personne âgée ?

    La chute est le risque principal et permanent qui plane sur toute personne âgée. Ses conséquences peuvent être très graves : traumatismes, fractures, perte de connaissance, impossibilité à se relever, et même le décès.

  • Comment prévenir les risques chez la personne âgée ?

    Voici les principaux leviers d’action :

    • Anticiper les principaux facteurs de risque par rapport à la situation du senior
    • Faire un diagnostic complet de chaque pièce de son logement
    • Réaliser des travaux d’aménagement du domicile si besoin
    • Faire appel à des aidants familiaux et des pairs-aidants
    • Faire appel à des professionnels de santé
    • Pratiquer des activités physiques
    • Utiliser la téléassistance

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