L’avancée dans l’âge implique de se pencher sérieusement sur les risques et maladies les plus courants. S’il y en a un qui sort du lot, c’est bien l’AVC (Accident Vasculaire Cérébral). Car l’AVC chez les personnes âgées représente un risque majeur. Cet article fait un point complet sur les facteurs de risque de l’AVC et sur sa prévention. Nous mentionnerons également la téléassistance, un outil qui peut sauver des vies en cas de danger.

L’AVC chez les personnes âgées : un risque majeur à surveiller

Le risque d’AVC chez la personne âgée est l’exemple même du type de sujet qu’on a tendance à oublier. Et pourtant, même s’il est très difficile de l’évaluer (car le risque est invisible à l’œil nu), faire un AVC arrive plus fréquemment qu’on pourrait le croire, surtout avec la dégradation de la santé liée à l’avancée dans l’âge.

Qu’est-ce qu’un AVC exactement ?

AVC est l’acronyme de “Accident Vasculaire Cérébral“. On parle aussi d’accident ischémique cérébral et d’hémorragie cérébrale. C’est une accident médical dangereux qui se produit lorsqu’il y a une interruption de l’apport sanguin au cerveau, causant des dommages aux cellules cérébrales et potentiellement des séquelles permanentes.

Les causes d’un AVC peuvent inclure :

  • Des troubles de la circulation sanguine ;
  • Des traumatismes crâniens ;
  • Des anomalies cardiaques ;
  • Des saignements.

L’AVC se manifeste généralement de la façon suivante :

  • Paralysie soudaine des membres ou du visage ;
  • Difficultés à parler de façon intelligible ;
  • Troubles de la vision et de l’équilibre.

Dès que vous constatez l’un des symptômes ci-dessus (chez vous ou chez un proche), il faut consulter un médecin dès que possible. En effet, le temps est crucial pour minimiser les dommages cérébraux et maximiser les chances de récupération à la suite d’un AVC.

Qu’est-ce qu’un mini AVC ? 

Un mini AVC, également appelé accident ischémique transitoire (AIT), est une forme temporaire d’AVC qui ne cause généralement pas de dommages permanents au cerveau. Il se produit lorsqu’il y a une interruption temporaire de l’apport sanguin au cerveau, ce qui peut causer des symptômes similaires à un AVC, tels que des troubles de la parole, de la vision, de la coordination et de l’équilibre.

Ces symptômes sont temporaires et disparaissent généralement en quelques heures. Bien que les mini AVC ne causent habituellement pas de dommages permanents, ils peuvent être un avertissement important d’un risque accru d’AVC à l’avenir.

Pourquoi les personnes âgées ont-elles plus de risques de faire des AVC ?

La moitié des victimes d’AVC sont âgées de 65 à 84 ans. Les seniors ont une probabilité accrue de faire un AVC (ou un mini AVC) en raison des facteurs de risque liés à l’âge. Parmi lesquels :

  • L’hypertension artérielle : elle peut endommager les parois des artères âgées et augmenter le risque de blocages ou de saignements cérébraux.
  • Les maladies cardiaques : l’athérosclérose, la fibrillation auriculaire et les anomalies cardiaques liées à l’avancée dans l’âge augmentent directement le risque d’AVC.
  • Les troubles du métabolisme : le diabète, entre autres, peut endommager les vaisseaux sanguins et augmenter le risque d’AVC.
  • La sédentarité : les personnes âgées sont souvent inactives physiquement, ce qui augmente le risque d’AVC (en raison de la stagnation du sang dans les vaisseaux sanguins).

Un AVC engendre irrémédiablement une perte de confiance en ses capacités physiques et intellectuelles, et donc une perte d’autonomie. Elle peut même remettre en cause le choix du maintien à domicile du senior : les proches pouvant alors estimer qu’un placement en établissement médicalisé (du type EHPAD) devient nécessaire pour assurer la sécurité de la personne âgée.

Quel est l’AVC le plus grave ?

Les AVC hémorragiques sont généralement considérés comme plus importants que les AVC ischémiques. Car ils peuvent causer des dommages plus sérieux au cerveau en raison du saignement et de l’augmentation de la pression intracrânienne.

La gravité de l’AVC dépend surtout de la taille de la zone touchée, de la rapidité du traitement et de la récupération du patient. Les personnes qui subissent un AVC grave peuvent avoir besoin d’une assistance à vie pour les activités quotidiennes et peuvent également souffrir de séquelles permanentes (telles que la paralysie ou la perte de la parole).

Quels sont les risques d'AVC chez les seniors

Quels sont les facteurs de risque de l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) ?

Qu’on soit senior ou non, connaître les facteurs de risque de l’AVC permet d’agir pour diminuer le risque. Il est possible d’identifier plusieurs facteurs de risque de l’accident vasculaire cérébral. Nous vous les résumons ici (liste non exhaustive) :

  • L’âge : le risque d’AVC augmente avec l’âge.
  • L’histoire familiale : si un proche a eu un AVC, vous êtes plus à risque de faire vous-même un AVC.
  • L’hypertension artérielle : elle peut endommager les parois des artères, ce qui augmente le risque d’AVC.
  • Les maladies cardiaques : toutes formes d’anomalies cardiaques risquent d’augmenter les chances de faire un AVC.
  • Le diabète : ce trouble du métabolisme endommage les vaisseaux sanguins et augmente ainsi le risque d’AVC.
  • L’obésité : elle augmente le risque de maladies cardiaques et de diabète, ce qui peut accroître le risque d’AVC.
  • Le tabagisme : Le tabac cause des dégâts sur les vaisseaux sanguins et est un redoutable facteur de risque pour l’AVC.
  • La consommation excessive d’alcool : l’alcool peut augmenter le risque d’AVC en raison de l’effet déshydratant et des troubles cardiaques qu’il peut causer.
  • Le manque d’activité physique : les personnes sédentaires ont un risque accru d’AVC en raison de la stagnation du sang dans les vaisseaux sanguins.

En plus de ces facteurs de risque liés à l’individu lui-même, il existe également des éléments de l’environnement qui augmentent le risque d’AVC. Voici quelques exemples :

  • La pollution de l’air : elle peut endommager les poumons, mais aussi les vaisseaux sanguins de la personne qui évolue dans un environnement fortement pollué.
  • L’exposition au bruit : les bruits forts augmentent le stress et l’hypertension artérielle.
  • Le manque de sommeil : les perturbations du sommeil fatiguent l’organisme et augmentent ainsi le risque d’AVC.
  • La consommation d’aliments transformés : une alimentation à base de produits transformés industriels peut augmenter le risque d’AVC en raison de la teneur élevée en graisses et en sucres.
  • Le manque de vitamine D : si vous manquez de cette vitamine, votre système immunitaire peut être déficient et avoir des effets négatifs sur vos vaisseaux sanguins.
  • Les conditions météorologiques extrêmes : une forte canicule, par exemple, peut augmenter le stress sur le corps et provoquer un AVC (surtout chez les seniors).

Quelle est l’espérance de vie après un AVC ?

L’espérance de vie après un AVC dépend de plusieurs facteurs, comme l’âge, la santé globale, la gravité de l’AVC et la capacité de récupération du patient. En général, les personnes plus jeunes qui subissent un AVC bénéficient d’une meilleure récupération et peuvent retourner à une vie presque normale.

La période de récupération après un AVC pour une personne âgée est souvent plus longue, avec un risque accru de complications (chutes, malaises, paralysie, perte de la parole, infections, etc.). Dans ce cas, l’espérance de vie peut être réduite en raison de la dépendance accrue à d’autres pour les soins de base et de l’augmentation du risque de complications médicales.

Quoi qu’il en soit, les personnes (âgées ou non) qui subissent un AVC doivent être surveillées de près par un médecin et recevoir un traitement approprié et souvent à vie. Car la létalité des hémorragies cérébrales est importante : on estime à 14,5 % de décès suite à un AVC lors de l’hospitalisation initiale, 16 % dans le mois qui a suivi l’AVC et 28 % dans l’année (source).

Prévention de l’AVC chez les seniors : comment agir ?

Maintenant que nous avons identifié la plupart des facteurs de risque associés à l’AVC chez les personnes âgées, il est temps de voir comment les prévenir. Agir sur l’hygiène de vie est déjà un très bon début. Prenez un à un les facteurs cités plus haut et voyez comment les anticiper au mieux.

Par exemple, pratiquez une activité physique régulière (mais peu intense) afin de baisser les risques cardiovasculaires, facteurs d’AVC. Une simple marche de 30 minutes par jour peut faire la différence.

Avec l’avancée dans l’âge, il est conseillé de consulter régulièrement un médecin pour surveiller votre santé. Il pourra notamment vous prescrire la prise de médicaments pour abaisser votre tension artérielle.

Pensez également à votre environnement immédiat : exposition à la pollution de l’air, routine de sommeil, alimentation… Tous ces éléments agissent plus ou moins directement sur les chances de faire un AVC.

Sources :
Les signes de l’AVC – Sante.gouv.fr (Ministère du travail, de la santé et des solidarités)
Comprendre l’AVC et l’AIT – Ameli.fr
Prévention des accidents cardiovasculaires cérébraux et vieillissement – Cairn.info (Portail consacré aux sciences humaines et sociales)

La téléassistance : une solution qui peut sauver des vies en cas d’accident cérébral

La téléassistance (surtout celle avec détecteur de chute automatique) est un dispositif qui permet de prévenir très rapidement un centre d’écoute en cas de problème. Elle apporte une réponse rapide et efficace dans les situations d’urgence médicale. Le conseiller fait alors intervenir les proches ou les urgentistes en fonction de la gravité de la situation.

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Retrouvez, en quelques questions, un résumé de notre article

  • Quels sont les principaux facteurs de risque de l’AVC ?

    Les facteurs de risque de l’AVC sont extrêmement nombreux. Voici les principaux :

    • L’âge
    • L’histoire familiale
    • L’hypertension artérielle
    • Les maladies cardiaques
    • Le diabète
    • L’obésité
    • Le tabagisme
    • La consommation excessive d’alcool
    • Le manque d’activité physique
    • La pollution de l’air
    • L’exposition au bruit
    • Le manque de sommeil
    • La consommation d’aliments transformés
    • Le manque de vitamine D
    • Les conditions météorologiques extrêmes
  • Quel AVC est le plus mortel ?

    Les AVC hémorragiques sont généralement considérés plus graves que les AVC ischémiques en raison des dommages plus importants causés au cerveau. La gravité de l’AVC dépend de plusieurs facteurs comme la taille de la zone touchée, la rapidité du traitement et la récupération du patient.

  • Quelles sont les chances de survie après un AVC ?

    Les chances de survie après un AVC dépendent de plusieurs facteurs, tels que la gravité de l’AVC, l’âge et la santé générale du patient, ainsi que la rapidité du traitement. Logiquement, plus l’AVC est grave, plus les chances de survie sont faibles. Cependant, de nombreuses personnes peuvent survivre à un AVC. Surtout si elles reçoivent un traitement rapide et adéquat.