Vous êtes atteint d’une maladie évolutive qui ne répond plus à votre traitement ? L’un de vos proches est atteint d’une pathologie qui ne guérit plus ? Vous pouvez alors bénéficier de soins palliatifs à domicile pour améliorer le confort de vie du patient et atténuer les symptômes de la maladie. Une équipe de professionnels s’organise et se coordonne pour assurer une prise en charge adaptée pour augmenter le bien-être du malade. Découvrez comment bénéficier de soins palliatifs pour plus de confort, avec l’avantage de la téléassistance pour une sécurité 24h/24 à domicile !
Soins palliatifs à domicile : définition
On parle de soins palliatifs à domicile pour la prise en charge de personnes dont la maladie ou l’affectation ne répond plus à un simple traitement curatif : il peut donc s’agir de cas de maladie grave et évolutive, d’une phase terminale ou encore d’une fin de vie. Les soins ont alors pour objectif d’améliorer le confort de vie du patient, mais aussi de réduire les symptômes de la maladie pour le soulager physiquement ou psychiquement. Cet accompagnement des personnes âgées nécessite un suivi pluridisciplinaire et concerne le patient comme ses proches aidants. Pour sauvegarder la dignité de la personne malade et soutenir son entourage, les soins qui ne permettent pas d’améliorer son bien-être ne sont plus réalisés pour ne pas tomber dans l’acharnement thérapeutique. La prise en charge palliative peut se faire en établissement de santé ou à domicile : en effet, un patient en fin de vie peut retourner à domicile si son état clinique le permet. Le corps médical s’organise alors et coordonne le suivi nécessaire.
Comment se déroule la prise en charge à domicile ?
Les conditions pour être accompagné à domicile
Lorsque les soins infirmiers ne suffisent plus et qu’il devient nécessaire d’organiser des soins palliatifs à domicile, cette décision doit être prise par le médecin, toujours en accord avec le patient et sa famille. La coordination du professionnel médical inclut le médecin traitant, le service d’hospitalisation à domicile (HAD) et les autres intervenants (infirmière libérale, kinésithérapeute, psychologue, etc.). Il est ainsi possible de mettre en place des soins palliatifs à domicile si les conditions suivantes sont réunies :
- les professionnels de santé adéquats peuvent assurer la prise en charge dans le foyer du patient ;
- l’entourage peut réaliser le suivi du malade ;
- l’équipe de soins palliatifs est en mesure de s’organiser avec les autres intervenants ;
- le patient profite d’un suivi psychologique et social le cas échéant.
Le personnel intervenant
Les soins palliatifs à domicile nécessitent que de multiples professionnels de santé travaillent en étroite collaboration afin d’assurer et d’améliorer le confort du malade. Médecin, infirmier et aide-soignante, assistante sociale, kinésithérapeute et ergothérapeute, auxiliaire de vie et aide à domicile : ils peuvent tous être amenés à intervenir en fonction des besoins spécifiques de chaque personne. Parfois, l’intervention de bénévoles par le biais d’associations peut également être demandée. Dans tous les cas, c’est toujours le médecin traitant qui détermine les modalités des soins à réaliser. Il peut également décider d’hospitaliser de nouveau le patient si son état de santé s’aggrave et qu’il devient impossible de le soulager à domicile.
Comment financer des soins palliatifs pour malades ?
Pour repousser le départ en maison de retraite ou tout autre établissement médicalisé, il existe des aides financières pour favoriser le maintien à domicile des personnes ayant besoin de soins palliatifs. Par exemple, le fonds national d’action sanitaire et sociale (FNASS) encourage le retour ou le maintien à domicile des personnes en fin de vie ou des patients souffrant d’une maladie grave. Il peut être cumulé avec l’Allocation Personnalisée d’à l’Autonomie (ce qui vous exclut toutefois de l’aide-ménagère), à condition de respecter le plafond de ressources. Pour bénéficier de cette aide, demandez une attestation de votre médecin et remplissez un formulaire auprès de votre CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie). D’autres structures existent pour prendre en charge des soins palliatifs à domicile, comme l’HAD ou le SSIAD : ils peuvent également intervenir pour une garde de nuit ou des aides simples comme le portage de repas. Vous pouvez aussi être accompagné par une équipe mobile en soins palliatifs (EMSP).
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Retrouvez, en quelques questions, un résumé de notre article
- Comment se passent les soins palliatifs à domicile ?
Pour mettre en place des soins palliatifs à domicile, la décision est prise par le médecin traitant. Il demande l’accord du patient et de sa famille, puis se charge de coordonner les professionnels de santé ou l’équipe d’hospitalisation à domicile (HAD).
- Quelle est la durée de vie en soins palliatifs ?
Il n’existe pas de durée fixe. Toutefois, on estime à 18 jours le temps de séjour moyen en soins palliatifs. Il est possible que certains patients y demeurent plus longtemps faute de structure adaptée pour les accueillir en fonction de leur état de santé.
- Quelle est la différence entre soins palliatifs et fin de vie ?
Les personnes en soins palliatifs ne sont pas nécessairement en fin de vie. Elles ont simplement besoin de services destinés aux patients atteints de maladies graves et qui ne peuvent plus guérir. Ainsi, les mesures prises ne concernent plus le traitement de la maladie, mais le confort du patient et le soulagement des symptômes.
- Quels sont les avantages et les inconvénients d'une prise en charge palliative à domicile ?
Une prise en charge palliative à domicile permet de rester chez soi, d’améliorer son bien-être et d’offrir davantage d’intimité avec sa famille. Le patient conserve une liberté d’action et a le sentiment d’être moins malade. Les aidants peuvent également plus facilement apporter leur soutien. Niveau inconvénients, on retrouve l’inadéquation du logement pour planifier le maintien à domicile, l’état de santé du malade qui peut rendre difficile le fait de rester chez soi ou encore le stress que cela peut imposer sur les aidants.